Les sociétés offshores sont encore appelées « paradis fiscal ». La Suisse principalement connue pour en être un, mais d’autres pays comme Hong-Kong, Dubaï, RAK ou Singapour le sont également. Ce sont des sociétés dont la mise en place permet à l’entrepreneur de se soustraire des obligations, notamment celles liées à ses déclarations. Comment créer une société offshore dans ces pays ?
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Connaître les juridictions qui permettent de créer des sociétés offshores dans ces pays
Il est important de consulter en amont la liste des pays reconnus prompts à permettre la mise en place d’une société offshore. C’est le FMI qui a travaillé à sa mise au point. L’implication de cet organisme international assure la transparence entre les différents acteurs. Recourir à un expert pour cibler le pays idéal n’est pas une mauvaise idée.
Comme vous pouvez le lire sur www.ccva.fr, Hong-Kong, RAK, Dubaï et Singapour sont en tête sur cette liste. Y ouvrir une société offshore garantit donc tous les avantages liés à ce type de société. Certains pays proches de la France figurent également sur cette liste. Il y a surtout Andorre qui est une juridiction dont les conditions avantagent plus d’un.
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Bien choisir ces juridictions
Dans la mise en place d’une société offshore, la juridiction n’est rien d’autre que le pays dans lequel elle peut être implantée. Il faut nécessairement qu’il s’agisse d’un pays qui soit réceptif à cette mise en place. En effet, lorsque le pays ou la juridiction choisie ne dispose pas des lois qui favorisent une société offshore, les avantages fiscaux ne peuvent pas être accordés.
Prendre en compte les conditions de création requises dans ces pays
Il faut noter que si les sociétés offshore connaissent du succès dans les pays qui les autorisent, c’est parce qu’elles avantagent ceux qui les créent. Bien que ces avantages soient assez pertinents et semblent accorder une liberté, il est important de respecter certaines conditions.
À Hong-Kong comme à Dubaï ou encore à Singapour, il faut noter que pour que la société soit bien enregistrée, les directeurs doivent respecter un principe. Ils ne doivent en aucun cas résider dans le pays d’implantation de la société.
Aussi faut-il préciser qu’il est requis que la société ne mène aucune activité commerciale dans ce pays où elle est déclarée. Quant à l’exploitation d’une main d’œuvre locale, elle est formellement interdite. Les chefs d’entreprises qui prennent en compte ses critères peuvent facilement créer leurs sociétés offshores dans ces pays.
La déclaration : une règle que la société offshore permet de contourner
Les lois françaises ne sont pas flexibles sur le principe de la déclaration. La déclaration des biens concerne les biens et les revenus de chaque citoyen. L’objectif recherché par les personnes qui créent des sociétés dans les pays à avantage fiscal, c’est de réussir à se soustraire à ce principe contraignant.
Les atouts fiscaux qu’offre une société offshore dans les pays qui les permettent sont énormes. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces pays ne font pas une guerre face à l’évasion fiscale. De plus, la condition requise pour ne pas se soumettre à la déclaration de biens et revenus n’est pas simple à respecter.
Il faut disposer d’un domicile à l’étranger et y habiter durant 6 mois avant de bénéficier de cette exemption. C’est ce qui pousse la majorité des personnes à opter pour une solution quelle peu illégale, mais bien protégée.
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Connaître la stratégie de base d’une société offshore
Il faut le rappeler : une société implique une personne morale. C’est l’élément le plus important à prendre en compte pour que la société offshore voie le jour dans l’un des pays en cause. Il est conseillé aux personnes aspirant à ce projet de créer simplement un compte bancaire au nom de cette personne morale.
En cas de déclaration au nom d’une personne physique, l’obligation de déclaration ne peut plus être écartée. Bien que cette astuce semble être illégale, elle est mise en œuvre par tous les chefs d’entreprise offshore et leur permet de mener leurs activités sans difficultés.
Ce qui compte, c’est de pouvoir disposer de l’argent de l’entreprise sans pour autant être tenu de le déclarer. Nombreuses sont les personnes qui s’en servent aussi pour parfaire la dissimulation de leurs identités.
Pour résumer, créer une société offshore à Hong-Kong, Dubaï, RAK ou encore à Singapour, c’est faire preuve de vigilance en mettant en avant une entreprise pour mettre en place ses affaires. Les conditions fiscales de ces pays favorisent l’expansion de ces sociétés.