Tout savoir sur le métier de risk manager

La notion de gestion des risques en France s’intègre dans l’ordre des priorités des entreprises et sociétés de toute taille. Elle permet d’assurer la stabilité, mais surtout la pérennité des organisations. Au premier plan de cette fonction se trouve le risk manager, un professionnel de la prévention et de la gestion des risques professionnels. Le métier de risk manager gagne en notoriété dans le milieu socioprofessionnel français. Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Ce guide vous fait découvrir les subtilités du métier de risk manager en France.   

Qu’est-ce qu’un risk manager ?

Le risk manager ou gestionnaire de risques n’est rien d’autre qu’un professionnel chargé d’identifier/dénicher, d’évaluer/jauger et d’atténuer ou de minimiser les risques. On parle des risques ou des dangers susceptibles d’impacter négativement les objectifs, les stratégies, les finances ou les opérations d’une organisation. C’est un gardien de la stabilité qui fonde sa démarche sur la prévoyance stratégique et sur les prouesses analytiques. 

Ceci dans le but d’anticiper sur les risques et de les traiter bien avant qu’ils ne soit trop tard pour y remédier. Toutefois, le rôle du risk manager consiste donc à protéger, mieux à préserver les aspects financiers et juridiques de l’entreprise. Il est évident que le succès stratégique des entreprises/organisations dépend de la reconnaissance et de l’atténuation des aspects susceptibles d’entraver leurs progrès. 

Gardez à l’esprit que l’identification proactive desdits obstacles est primordiale pour une compétitivité et une croissance durables de l’organisation.

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Responsabilités et missions du Risk manager

Le gestionnaire des risques travaille au sein d’une grande entreprise, non pas seulement pour une compagnie d’assurance. Il fournit des conseils essentiels à la direction générale concernant la gestion efficace et efficiente des risques accidentels (vols, incendies, etc.).

En outre, il évalue les risques et dangers associés aux décisions stratégiques, notamment le lancement de produits ou les initiatives d’investissement. 

Son principal objectif est d’atténuer les répercussions conjoncturelles et financières de toute situation critique ou de tout imprévu. Cet objectif est atteint grâce à plusieurs fonctions clés :

• Le suivi et quantification des risques : cette quantification englobe tous les risques inhérents aux opérations de l’entreprise. On peut parler des risques stratégiques, opérationnels, juridiques, etc. Y sont compris les risques relatifs à la réputation ou à la notoriété de l’organisation.  Ceci permet aux dirigeants et décideurs d’agir avec certitude et prévoyance ;
• Evaluer l’impact des dangers/risques : les gestionnaires de risques évaluent les probabilités, mais aussi l’impact des risques sur l’organisation. Ils élaborent ensuite des stratégies pour les atténuer et/ou les éliminer. Ces professionnels initient alors des protocoles adaptés au type de risque identifié de façon à répondre proactivement aux menaces.
• La proactivité : l’attitude proactive du gestionnaire des risques lui permet de formuler des recommandations sur les mesures préventives à implémenter. Le but étant de prévenir d’éventuels litiges juridiques ;
• L’analyse de l’actualité et des tendances du métier : le suivi et l’analyse continus des tendances en matière de risques garantissent que les stratégies de gestion des risques restent à jour et efficaces ;
• La négociation ou agent de liaison : le risk manager assure la liaison avec les organismes d’assurance. Il négocie avec les agents généraux, y compris avec les courtiers afin d’élaborer des plans de couverture spécifiques. Cela permet aussi d’obtenir des tarifs avantageux pour l’entreprise ;
• La communication interne : le risk manager collabore avec différents départements (ressources humaines, finances, etc.) au sein de l’organisation. Cette collaboration permet d’assurer une intégration transparente des pratiques de gestion des risques dans toutes les facettes de l’entreprise ;
• Collecter et diffuser les informations : le gestionnaire des risques joue un rôle crucial dans la collecte et la diffusion d’informations pertinentes, tant en interne qu’à l’égard des concurrents.

Compétences et qualités d’un risk manager

Une gestion efficace des risques requiert un ensemble de compétences variées et un mélange unique de qualités. 

Tout d’abord, les gestionnaires de risques doivent posséder de solides capacités d’analyse. Elles leur permettent d’évaluer des données complexes et de prendre des décisions éclairées en situation d’incertitude. Ils doivent également faire preuve d’excellentes aptitudes à la communication. Cette compétence leur permet de transmettre clairement les informations sur des risques potentiels aux différentes parties prenantes. 

En outre, la pensée critique, la résolution de problèmes, y compris les compétences en matière de prise de décision sont indispensables. Elles permettent au manager des risques de naviguer dans les méandres de la gestion ou management des risques.

Enfin, les gestionnaires de risques doivent être résilients, et faire preuve d’adaptabilité et de proactivité. Cela leur permet de faire face efficacement aux menaces et aux défis émergents.

En un mot comme en mille, le risk manager doit justifier des qualités et compétences ci-après :

• La maîtrise des questions financières et juridiques ;
• Rigueur et sens de l’organisation démontrés ;
• Capacité à synthétiser et à analyser les risques financiers ;
• De solides compétences interpersonnelles associées à un sens aigu de la pédagogie ;
• Aptitude à la réflexion critique et à la négociation ;
• Capacités de communication efficaces ;
• Maîtrise souhaitable de l’anglais.

Toutefois, la présence d’un gestionnaire de risques compétent est indispensable à la stabilité et à la croissance d’une entreprise. En identifiant et en gérant efficacement les risques, il permet de prendre des décisions éclairées et de minimiser les pertes financières. Cela permet aussi de protéger la réputation de l’entreprise et d’améliorer son cadre de conformité juridique.

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Risk manager : quelle formation pour exercer ce métier ?

Afin d’assumer les responsabilités d’un gestionnaire de risques, les candidats doivent posséder une formation minimale équivalente à une licence et un mater. Parmi les certifications les plus importantes dans le domaine du management des risques, citons : 

• Chartered Enterprise Risk Analyst ou CERA ;
• Certified Risk Manager ou CRM ; 
• Financial Risk Manager ou FRM, etc. 

Ces certifications offrent une formation complète et une validation des compétences essentielles pour une carrière réussie dans la gestion des risques.

Les candidats du niveau d’études Master peuvent suivre différentes voies pour se spécialiser dans la gestion ou management des risques. Les candidats obtiennent donc un Master ou diplôme d’ingénierie dans les domaines de la prévention ou du management des risques.  Les candidats ont le loisir d’opter pour des spécialisations bien précises. 

À ce niveau d’études bac +6, les individus suivent des programmes spécialisés ou mastère spécialisé en management ou maîtrise en plusieurs options. Les spécialisations sont toutes aussi variées et diverses qu’en Master.

Le management des risques territoriaux en est l’une des spécialisations de ce sous ensemble.

Par ailleurs, d’autres filières spécialisée comprennent d’autres mastères proposé par des écoles telles que Mines Paris Tech, l’EISTI et plus encore.  En outre, les candidats peuvent envisager de suivre un MBA ou Master of Business Administration et/ou d’obtenir un Master of science (MSC) en Investment Banking and risk management.

Notons qu’en France, le manager des risques rend compte au directeur administratif et financier ou au directeur juridique. Dans certains cas, le risk manager rend compte au responsable principal ou directeur général de la structure. Ce rattachement organisationnel souligne le rôle essentiel qu’il joue dans la protection des intérêts de la compagnie. Mais aussi, dans la garantie de la stabilité de l’organisation à long terme. 

Où peut-on travailler un risk manager en France ?

Le manager de risques en France travaille dans des structures variées. Il peut travailler dans de grands conglomérats bancaires, les compagnies d’assurance, les départements de recherche et développement des entreprises. Il a la possibilité d’obtenir un poste auprès des prestataires de services ou des sociétés de conseil. 

Pour les professionnels en herbe, l’obtention d’un stage ou la participation à un programme d’alternance peuvent constituer un tremplin précieux pour exercer ce métier. En outre, débuter en tant qu’actuaire constitue une bonne base pour entrer dans la profession. Ces voies offrent aux jeunes diplômés des perspectives prometteuses dans le domaine de la gestion ou management des risques.

Par ailleurs, s’engager dans le domaine du management des risques offre un large éventail de possibilités de carrière. Grâce à leurs compétences adaptables, les professionnels de ce domaine peuvent évoluer comme : 

• Consultant ou expert indépendant ; 
• Expert en management des risques ;  
• Directeur d’une agence/société de courtage.

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Quel est le salaire d’un manager des risques ?

Le salaire d’un gestionnaire de risques varie considérablement en fonction de divers facteurs. Ceux-ci comprennent : 

• La taille et/ou type d’entreprise ;
• Les années d’expérience ;
• Le type d’activité ou secteur d’activité ;
• La zone géographique ;
• La responsabilité.

Pour les gestionnaires de risques débutants, la rémunération mensuelle se situe généralement dans la fourchette de 3 000 € à 6 000 € bruts. Au fur et à mesure qu’un risk manager acquiert de l’ancienneté et de l’expérience, son salaire tend naturellement à augmenter et compris entre 50 000 € et 90 000 € bruts.

En somme, le rôle d’un gestionnaire de risques fait partie intégrante du succès et de la résilience des organisations modernes. Ces dernières font permanent face à l’évolution des incertitudes et des défis. En identifiant, évaluant et gérant les risques avec diligence, les gestionnaires de risques protègent les intérêts de leurs organisations.